Patrice

De père français, Pierre Goupil, et de mère italienne, Louigia Ambrosini, il passe son enfance dans une cité italienne (cité Meyer) à Saint Marcel dans l’Eure. À l’époque, ne l’oublions pas, les immigrés étaient en majorité italiens. Sa mère a vécu l’exode avec ses parents avant d’arriver en France pendant la guerre de 1940 à 1945.

En 1960, ses parents déménagent dans un petit lotissement à plusieurs kilomètres de la cité, où de nouveaux amis se font. À cette époque, on écoute la radio, notamment l’émission « Salut les copains », diffusant les nouveautés de l’époque YéYé, avec des artistes tels que Johnny Halliday, les Chats Sauvages, les Chaussettes Noires, les Pirates Sheila, Sylvie Vartan, Françoise Hardy, et bien sûr tous les rockeurs de l’époque tels qu’Elvis Presley, Eddy Cochran, etc. Bien qu’il apprécie ces artistes, il se souvient du déclic provoqué par « The House of the Rising Sun » des Animals.

Les choses sérieuses commencent lorsque ses parents lui achètent un tourne-disque. Il commence à acheter des disques 45 tours, explorant le magasin Quetier à Vernon, qui vend également des instruments de musique tels que guitares, violons, et pianos.

Fouillant dans les rangées de disques, une pochette attire son attention, celle des Rolling Stones, avec leur allure distinctive. Après avoir écouté des titres comme « It’s All Over Now » et « Route 66 », chaque sortie des Stones devient un achat, suivi des Kinks, Them, les Who’s, et Jimmy Hendrix. C’est à ce moment qu’il se met à la guitare, s’accompagnant en chantant dans le style rock, pop, blues qui lui plaît. Il aspire à devenir comme ses idoles et cherche des copains pour former un groupe.

En 1966, il forme son premier groupe, « The Iron Brokers », avec Jean Paul Malnory à la batterie, Jean François Angot à la guitare solo, et lui-même, Patrice Goupil, à la guitare et au chant. Après une belle prestation lors d’un petit concert, il recrute Marcel Matteo comme bassiste, et le groupe se reforme sous le nom d' »Evolution » en 1970, avec Gérard Delaune à la batterie.

Le groupe tourne dans les environs de Normandie et Rouen, puis s’arrête en 1974, nécessitant une réflexion sur l’avenir. En 1992, Patrice arrive en Polynésie en tant que maître nageur au Maeva Beach. Il continue la guitare et le chant, rencontrant Emmanuel Dubreuc au clavier, Bryce Chan à la basse, Boris Lee à la guitare et au chant. Le groupe se reforme chez lui après le départ de Boris vers un autre style musical avec son propre groupe.

En 2019, l’arrivée de Bertrand Scalogna à la lead guitare marque une grande avancée. Depuis 2021, le groupe se produit en public, d’abord chez Patrice avec des amis comme public, puis à L’AlphaB.

L’enregistrement studio de deux de leurs compositions, « Amour sans retour » et « On y va », n’intéresse pas la radio 1 en raison de paroles jugées politiquement incorrectes. Cependant, Patrice considère ce refus comme un signe de qualité. Il invite les amateurs de rock des années 67 à 79 à écouter et à venir les voir lors de leurs performances à venir.

À bientôt, Pat’Panique.